Nanowrimo 2018; le bilan.

Cette année et pour la première fois, j’ai décidé de participer au Nanowrimo.
Pour ceux qui ne connaissent pas, il s’agit du National Novel Writing Month. Le mois (plus si national que ça) d’écriture de roman (car oui novel veux dire roman et non nouvelle qui se traduit en réalité par short story). Il s’agit d’un défi annuel d’écriture dont le but est d’écrire un roman de 50.000 mots entre le 01 et le 30 novembre. Un défi qui vise la quantité ainsi que la régularité plutôt que la qualité .

Mon constat en ce 30 novembre est assez simple : d’un point de vue purement numérique et avec moins de la moitié des 50.000 mots attendu, j’ai complètement raté le Nanowrimo 2018.

Mais comme l’a si bien dit Nelson Mandela, « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprend ».


Photo OpenClipart-Vector@Pixabay

Et en effet, ce mois de novembre aura été riche en apprentissages.

1. Ecrire c’est du boulot !

Ecrire 50.000 mot en un mois, cela veux dire écrire environs 1650 mots par jour. Pour quelqu’un qui écrit vite, sans trop d’hésitation et qui sait exactement ce qu’il va écrire,  cela peux représenter environs 2 ou 3 heure de travail. Malheureusement, même si j’écris relativement vite, mon manque de confiance en moi, ma propension à l’auto-critique (et/ou auto-sabotage) et mon manque total de préparation font que  je n’écris pas 500 mots à l’heure (enfin ça m’est arrivé, un jour au début.. après les débits s’est considérablement tari). Résultat : les heures s’accumulent (et parfois sans que le quota journalier soit atteins pour autant).

Nanoter me demandera donc un véritable investissement de temps et la volonté (et la possibilité aussi) de donner la priorité à l’écriture pendant ce mois de novembre.

2. Ecrire un roman et écrire une nouvelle, ce n’est pas du tout la même chose.

Alors oui, à priori ça peut paraître évident. Mais pas forcément quand on a le nez dedans. En tant qu’auteur de nouvelles, histoires courtes et autres micro-fiction, je peux vous dire que je n’avais pas du tout idée de la manière d’écrire un roman.
En général quand  j’écris, je pars sur une idée, un texte, une phrase, un défi et je laisse l’histoire se construire au fur et à mesure que les mots s’alignent. Ces textes étant assez court, je peux le laisser me diriger et le brider ça et là pour parvenir à un tout plaisant et cohérent.
Vouloir écrire 50.000 mots en adoptant la même stratégie est tout simplement impossible. Ça revient à vouloir promener un Pitbull avec une laisse pour Chihuahua…

Nanoter me demandera donc une préparation rigoureuse. Fiches personnages et au moins une structures de l’histoire pour savoir ce que je vais raconter, les directions principales de l’histoire et comment elle se termine.

3. Je suis capable d’écrire un roman.

Ça peux paraître étrange à dire mais pas pour moi. Mon manque de confiance en moi et mon niveau d’auto-critique peuvent parfois atteindre des sommets. Souvent serait même carrément plus juste. Ecrire une nouvelle, c’est court, c’est facile et donc à ma porté. Un roman c’est une autre histoire. Carrément toute une histoire d’ailleurs que je ne me sentait pas du tout capable de gérer. Et bien pour ma plus grande surprise, il s’avère que je suis tout à fait capable d’écrire une véritable histoire et que je le fais pas trop mal en fait.

Et donc… bien que ce Nanowrimo soit dans le principe raté, j’ai énormément appris sur moi-même et sur l’écriture. J’ai aussi gagné en confiance.
Une belle expérience  que je réitérais avec plaisir !!

 

 

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